42èmes Foulées de Malakoff (92)

Samedi 6 février 2016


La course du week-end était mal embarquée pour moi car cette semaine je n'ai fait que deux bouts d'entraînements. Deux bouts car sur les deux seules sorties, j'ai du stopper plus tôt que prévu, mon tendon me demandant avec insistance de m'arrêter. J'avais décider de prendre ce matin ma décision sur une éventuelle participation aux Foulées de Malakoff auxquelles je suis inscrit depuis quelques temps déjà. Après de longs étirements, je pense que ça pourra aller sur la course qui a lieu dans l'après-midi, à 15 heures. Nous prenons donc la direction des Hauts-de-Seine, mais la route est un peu longue car on se retrouve deux fois dans les bouchons suite à deux accidents de la circulation. Nous arrivons vers 13h45. Je me stationne sur le parking du RER, donc au même endroit que l'année passée.





Il y a moins de 500 mètres de marche pour aller au Gymnase Lénine où le retrait des dossards s'effectue. Je cherche mon nom sur le long listing des inscrits et j'apprends que je vais porter le dossard numéro 26. Je vais donc au bon stand pour le récupérer. C'est vraiment très fluide. Puis je vais retirer le tee-shirt de la course qui nous est offert. Il est identique à celui que j'avais eu l'an dernier ici-même. On me tape sur l'épaule. C'est Ibrahim Kanté qui vient me dire bonjour. Il fait parti des favoris de la course. Il me dit viser le podium et qu'il se contenterait d'une troisième place.








Nous retournons à la voiture où je prépare ma tenue. Il fait vraiment très doux. A l'affichage de la voiture, j'ai 15 degrés. Pour un début février c'est vraiment ''chaud''. Je vais donc courir en débardeur. Le seul hic c'est le vent. Il est par moment assez fort. Et vu le sens où il souffle, il devrait être de face sur la partie montante du parcours. Ce n'est pas très rigolo ça ! Je pars ensuite faire mon échauffement sur un peu moins de 4 kilomètres et ma crainte était vraiment fondée. Le vent souffle bien fort quand on monte en direction du Stade Marcel Cerdan. Giao, que je n'avais pas vu, m'appelle et je vais lui dire bonjour. Il va une nouvelle fois officier en qualité de photographe sur la course. Sa chérie va faire la course du 5 kilomètres (qu'elle terminera d'ailleurs à la 3ème place chez les femmes). Marylin Gemberlé, qui était encore l'an passé licenciée dans le même club que moi à MEGA, a terminé 81ème/256 en 23'01'', 12ème féminine et 7ème senior féminin.







Il est 14h50. J'entre dans le sas de départ. J'y retrouve Nicolas Guy, qui sera l'un des deux représentants de Marne-et-Gondoire Athlétisme avec moi. Quelques minutes avant nous, le départ est donné pour la joëlette sous les applaudissements. Les minutes passent et le coup de pistolet du starter retentit. C'est donc maintenant notre départ. Il y a un peu de bousculade, mais c'était prévisible avec 1200 coureurs inscrits sur cette épreuve. Nous sommes donc partis Avenue Jules Ferry juste devant le Stade Lénine. Le vent est de face. Dès qu'on traverse la Départementale 50, on continue tout droit mais le nom de la rue change. Nous sommes maintenant Rue Paul Bert. Je ne pars pas très vite mais je me cale bien à l'intérieur d'un groupe pour me protéger de ce vent défavorable.




Nous arrivons face à un café, et nous tournons à droite puis aussitôt à gauche où ça monte un peu plus par ici. J'arrive moins à me protéger sur cette Rue Avaulée et comme la semaine passée à Paris 8, dès que ça monte, ne serait-ce qu'un peu, le tendon n'aime pas. Je monte donc moins vite mais au moins je monte. Je tourne sur la gauche vers un accès qui me permet de pénétrer dans l'enceinte du Stade Marcel Cerdan. Nous devons faire les 3/4 d'un tour de la piste d'athlétisme qui est en excellent état. Je me cale bien à la corde et quand je me retrouve sur la ligne droite opposée, le vent revient en plein nez. Je quitte ensuite la piste pour prendre un virage à 180 degrés qui est suivi d'une jolie bosse qui m'amène sur le terrain d'entraînement que nous traversons dans sa diagonale. Marylin est venue nous encourager à cet endroit. Je sors du terrain d'entraînement pour traverser le petit Parc Léon Salagnac où il y a pas mal de spectateurs. Je tourne ensuite à gauche pour retrouver la route et la partie descendante du circuit. Ça fait du bien de se retrouver sur cette axe qui nous est favorable. Il s'agit de la Rue Alexis Martin qui devient un peu plus loin la Rue Guy Moquet. Le vent nous est favorable mais à l'intersection de certaines rues, des bourrasques tourbillonnent et viennent nous enquiquiner un peu. En bas nous tournons à gauche et un peu plus loin on prend la Départementale 50 sur la droite.









Je ne suis pas vraiment fatigué mais je ne suis pas du tout dedans. Pas de sensation et quand je pose le pied droit au sol, je ne me sens pas bien. Je n'ose pas trop regarder mon Gps mais je crains fortement un chrono final très très pourri. Je quitte la D50 après y être resté pendant 650 mètres. Au bout nous tournons légèrement à gauche et une centaine de mètres plus loin, encore sur la gauche pour prendre la Rue Gambetta. C'est étroit par ici et il y a quelques dos d'ânes pour nous embêter un peu plus. Quand on prend la Rue de la Tour sur la gauche, je me retrouve face à un mur de vent. Je suis scotché et j'ai l'impression de faire du surplace. Ce qui rassure, c'est que je vois que les coureurs qui ne sont pas loin de moi, ont les mêmes difficultés que moi. Je suis bien content de tourner à droite et quand je prend à gauche Rue Edgar Quinet, les habitations nous protègent beaucoup plus du vent. Je passe à proximité du parking où je suis garé, puis nous tournons à gauche Rue Eugène Varlin pour les 400 derniers mètres de cette première boucle. Nous tournons à droite où nous retrouvons l'Avenue Jules Ferry avec le Stade Lénine sur ma droite. Je passe sous l'arche de départ qui sera celle d'arrivée à la fin de la boucle qui suit.




C'est donc parti pour le second tour. Je me désintéresse totalement du ravitaillement qui est placé juste au départ de cette seconde boucle. Nous continuons tout droit jusqu'au café avant de tourner à droite et aussitôt à gauche Rue Avaulée. Là je subis totalement le vent de face. J'essaye de me relancer par à-coups. Je sais que ce n'est pas ce qu'il faut faire, mais je n'arrive pas à effectuer un effort continu. Trop mal. Je finis quand même par entrer dans l'enceinte du Stade Marcel Cerdan. Lors du tour de piste, j'ai failli me prendre les pieds dans ceux de celui qui me précédait. Certainement un manque de lucidité de ma part. Je passe la bosse qui nous amène au terrain d'entraînement puis dans le Parc Léon Salagnac. Je profite de la descente pour essayer de corriger ma posture lors de la pose de mon pied au sol. Je finis quand même par jeter un coup d'œil à mon GPS et je me rends compte que je suis sur une moyenne qui va m'amener sur la ligne d'arrivée en 43'30''. C'est vraiment pas terrible tout ça.








Je me trouve maintenant sur la Départementale 50. Je ne vais pas mieux, mais j'ai changé ma façon de courir. J'ai une impression de meilleure fluidité. Je ne sais pas si c'est vraiment efficace mais ça a l'air d'aller mieux. Je tourne ensuite à gauche une première fois et encore une seconde fois à gauche pour prendre la Rue Gambetta. Quand je ne sens pas la douleur, j'arrive à aller plus vite. Dans la Rue de la Tour, je suis une fois encore confronté à ce mur de vent. Et là, personne pour me protéger. C'est même le contraire car derrière moi des coureurs se sont calés. Droite, gauche puis encore à gauche Rue Eugène Varlin. Ça sent bon l'arrivée. 200 mètres plus loin, je tourne à droite Avenue Jules Ferry. Je n'accélère pas mais je ne ralentis pas non plus. Je finis par franchir l'arche d'arrivée 249ème/1052 en 42'31''.







J'ai bien limité les dégâts et mieux fini. Mais c'est un chrono qui reste tout de même bien pourri. Je restitue la puce chronométrique puis on nous remet une jolie médaille souvenir de la course. Je passe au ravitaillement pour y boire de l'eau. C'est Christophe, un copain qui habite à côté de Lagny-sur-Marne qui nous sert. C'est un bénévole qui écume toutes les courses parisiennes, picardes, et même encore plus loin ! A noter, la très belle image de l'équipage de la joëlette. En effet, à 20-30 mètres de l'arrivée la joëlette s'arrête et le jeune handicapé en descend. Il se munit de deux béquilles et termine comme il peut mais surtout seul la course et franchit la ligne d'arrivée. C'était très beau et sous les acclamations des spectateurs.








Dans les premières places du classement, Ibrahim Kanté a terminé 4ème/1052 en 33'33'' (2ème Master 1 masculin). Nicolas Guy a pris une excellente 15ème place/1052 en 35'33'' (11ème senior masculin). Il n'y aura pas de récupération pour moi aujourd'hui. C'est trop douloureux donc on verra demain matin pour faire ça tranquillement en forêt. Je quitte donc Malakoff où l'organisation et les bénévoles étaient comme l'an passé au top. Un grand merci pour les photographes notamment à Giao Running, Gui Fav, Deville Photography ...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'était très bien quand même. Je suis fière de toi !
Maintenant après l'effort, ... le réconfort !!!
R

Anonyme a dit…

Il faut vraiment reposer tes tendons Jeff
Thierry

Jeff a dit…

C'est ce que je fais maintenant