25ème Ronde Pédestre de Vélizy-Villacoublay (78)

Dimanche 18 octobre 2015


Nouvelle semaine et nouvelle course. Ce coup-ci, je fais le déplacement dans les Yvelines pour participer à la Ronde Pédestre de Vélizy-Villacoublay, qui en est à sa 25ème édition. Pour ma part, ça sera ma quatrième participation. Cette course est comme les années précédentes, labellisée et donc qualificative pour les prochains Championnats de France du 10 kilomètres. A l’origine je ne devais pas faire cette course car j’avais prévu le semi-marathon de Meaux, mais j’ai attendu au dernier moment pour m’inscrire afin de voir comment allait évoluer ma contracture. Et quand j’ai pris contact avec les organisateurs, j’ai appris qu’il n’y avait plus aucun dossard de disponible ni sur le semi-marathon, ni sur le 5 kilomètres. Alors changement de destination et j’ai décidé rapidement d’aller à Vélizy-Villacoublay qui est une course relevée et à bonne densité.








J’arrive sur place un peu avant 9 heures. Le départ du 10 km est prévu à 10 heures 30. Auparavant, il y aura deux courses enfants. Une à 9 heures 30 puis une seconde à 9 heures 50. Un passage au gymnase attenant au Stade de Vélizy pour retirer le dossard. Aujourd’hui, j’ai le numéro 540. Puis retour à la voiture et au lieu de me changer tout de suite, je fais mon fainéant en attendant un peu au chaud dans mon véhicule. Car ce matin il fait bien frais et humide. Finalement je prends mon courage à deux mains, j’épingle le dossard sur le débardeur de mon club et j’enfile le short. Puis c’est parti pour 4 kilomètres d’échauffement sur une partie du circuit de la course. Ce n’est pas bien la grande forme pour le moment !





Puis retour à la voiture. Il ne reste qu’une petite dizaine de minutes avant le départ de la course. Mais l’avantage est que je me suis stationné à une dizaine de mètres seulement de l’arche de départ. Donc je peux remettre mon coupe-vent à la voiture et m’insérer dans le sas de départ. Nous sommes près de 600 coureurs prêts à nous élancer et sous les ordres du starter. Mais auparavant, une minute d’applaudissements est respectée par l’ensemble du peloton en mémoire de Nicolas, le coureur qui est malheureusement décédé lors de cette épreuve l’an passé sur la dernière ligne droite de la piste d’athlétisme du stade.









A 10 heures 30, le coup de pistolet du starter se fait entendre. Nous partons Rue Paulhan. Mon départ est un peu laborieux car je suis un peu coincé. Mais une centaine de mètres plus loin, au moment où nous passons devant l’entrée qui donne accès à la piste d’athlétisme et qu’on prendra à la fin de la course pour les 300 derniers mètres. Puis nous tournons sur la droite Avenue du Général de Gaulle. On traverse une petite zone commerciale du quartier et une fois qu’on arrive dans un rond-point, je tourne sur ma droite puis un peu plus loin sur ma gauche. Je passe le km 1 et mon rythme me va parfaitement. Maintenant le but est de le garder le plus longtemps possible, voire jusqu’à la fin de la course.




Je traverse une grande voie et on continue tout droit sur la Rue de Villacoublay. Je commençais à sentir un petit coup de moins bien, mais cette rue est en très léger faux-plat descendant et ça me permet de bien me relancer. Au lieu de continuer tout droit comme au tour suivant, nous tournons dans un virage assez serré sur la gauche avec beaucoup de sable au sol. Je suis maintenant dans le faux-plat montant en terre et en boue de la Route Forestière du Cordon de Vélizy, qui passe dans la Forêt de Meudon. Je serre le plus possible sur ma gauche où le sol est le plus dur possible. On reste sur ce chemin plus d’un kilomètre, puis nous en sortons sur la gauche pour nous retrouver au milieu des immeubles sur un parcours bien roulant.


Nouveau virage à 180 degrés sur la droite Rue Clément Ader avec un peu de vent de face. Au bout, la route tourne d’elle-même sur la gauche et je reviens sur l’Avenue du Général de Gaulle en tournant encore sur la gauche pour finir cette petite boucle. Nous reprenons le même cheminement que lors du premier passage et nous traversons la petite zone commerciale du quartier. Au rond-point, nous tournons à droite puis à gauche.


Je suis juste derrière un groupe de cinq coureurs et je serre les dents pour réussir à m’accrocher. Je suis maintenant dans le faux-plat descendant de la Rue de Villacoublay. Il me permet de rester au contact de ce groupe et de me refaire aussi une santé. Puis j’arrive à l’endroit où nous avions tourné tout à l’heure sur la gauche pour entrer sur le chemin forestier. Mais cette fois-ci je poursuis toujours tout droit. La route est bien plate. J’arrive à un premier rond-point et je prends la seconde sortie.



Je me retrouve sur un très large axe, nommé la Rue Grange Dame Rose. Je poursuis à la même vitesse et je m’accroche toujours à ce groupe. Puis, au second rond-point, nous prenons la première sortie pour remonter une partie de la Rue Lafécoène. Nous croisons les coureurs mieux placés que nous, puis après plusieurs centaines de mètres, on fait demi-tour. J’ai pris bien large avant ce virage afin de mieux me relancer après ce changement de direction à 180 degrés. Cette fois-ci nous croisons les coureurs qui sont placés derrière nous. J’arrive sur le rond-point et je tourne sur ma droite. Puis nous commençons à faire une petite boucle autour d’une société et nous revenons vers le rond-point d’où nous venions. Mais au lieu de continuer sur cette large artère, nous nous engouffrons directement dans la forêt.


Tout au début, les organisateurs ont mis une très épaisse couche de sable pour absorber l’importante boue occasionnée par les pluies des derniers jours. Puis nous retrouvons de la boue sur un faux-plat montant. Quelques dizaines de mètres plus loin, nous continuons toujours à monter un peu mais le chemin est maintenant en dur. On continue un bon kilomètre puis on retrouve le passage forestier de la première boucle donc avec de la boue. Je me mets bien sur le côté gauche du chemin, mais ça commence à devenir difficile pour moi. Un coureur me double et je fais tout pour lui emboîter le pas. Je finis par sortir de la forêt juste au moment ou je passe au panneau indiquant le km 9. Je suis à un ou deux mètres des deux coureurs qui me précèdent, et je ne veux pas qu’ils me lâchent. Nous tournons à droite Rue Clément Ader. Elle tourne au bas sur la gauche, puis je traverse l’Avenue du Général de Gaulle pour prendre la Rue Paulhan. Nous tournons sur la droite pour pénétrer dans l’enceinte du stade. Dès que je pose le premier pied sur la piste, les deux coureurs qui m’accompagnent accélèrent. Je les laisse partir pour ne pas me griller. Je termine la première ligne droite, puis dans le virage, je maintiens maintenant le même écart et dès l’entame de la dernière ligne droite je vois le chronomètre de l’arche d’arrivée avec un chrono inférieur à 40 minutes. Alors j’accélère vivement et je double même les deux coureurs, puis je franchis la ligne d’arrivée 111ème/594 en 39'50''.







Je suis bien content de ce chrono. Bien que ce soit ma 58ème course de l’année, j’ai réussi à faire mon meilleur chrono sur un 10 km à label depuis décembre 2012. C’est encourageant pour la suite. On nous offre un tee-shirt de la course en guise de souvenir. Je passe au ravitaillement final où on nous offre le choix entre un chocolat chaud, un café ou un thé. J’opte pour le chocolat chaud, qui d’ailleurs est très bon.








Retour ensuite à la voiture pour mettre du sec et je file faire ma récupération. Enfin quand je dis ‘’je file’’ c’est plutôt au train de sénateur que je la fais. Un nouveau retour à la voiture pour enlever le short et mettre le pantalon de survêtement, ensuite c’est le moment des récompenses et d’un tirage au sort de lots sympathiques au sein du gymnase. Voilà une belle matinée qui se termine mais maintenant il est malheureusement temps de se rendre au travail !





Mon prochain rendez-vous avec la course à pied aura lieu ... la semaine prochaine histoire de changer un peu. Mais cette fois-ci ça sera dans le plus beau des cadres possibles. Celui qui aura pour fond le Stade Vélodrome, le Col de la Gineste, le Plateau de Carpiagne et le Port de Cassis. Enfin, ça va être le moment de Marseille-Cassis !!!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Beau temps que de passer sous les 40'. Bonne continuation Jeff.