Les 14ème Foulées Dammartinoises (77)

Mercredi 14 juillet 2010


Trois jours après une course encourageante pour moi à Meaux et mon meilleur chrono de l'année sur la distance, je file aujourd'hui à Dammartin-sur-Tigeaux pour une course accidentée, réputée dans le coin pour ses côtes. Le temps est ensoleillé avec une température de 24-26 degrés et un léger vent. Les conditions sont idéales pour pratiquer la course à pied. Je vais récupérer mon dossard, le numéro 32 à l'école du village. Ensuite je vais m'échauffer sur un peu plus de 2 kilomètres et surtout en testant la difficulté principale qui se trouve dans le dernier kilomètre de la boucle. Elle est bien raide. Il y a deux boucles à effectuer.


A 9 heures 45, tout le monde est au sommet de cette côte qui se trouve dans notre dos et le départ est donné. Je pars bien sans aller trop vite mais en me calant dans la foulée d'un peloton que je peux suivre sans trop de difficulté. Dès qu'on a pris le départ, on tourne sur la droite pour une légère descente mais dès qu'on tourne sur la gauche, ça monte puis c'est un long faux plat qui nous fait quitter le village de Dammartin-sur-Tigeaux afin d'emprunter les chemins des champs. Je décroche un peu de ce peloton mais je ne perds pas vraiment beaucoup de distance sur lui. Après avoir une nouvelle fois descendu, je me retrouve sur une route qui nous fait à nouveau entrer dans Dammartin. Une route qui monte, qui descend. Y a rien de plat ici.


Je me fais doubler par de petits groupes mais dès que la route descend je me relance parfaitement et regagne de la distance sur eux. Après le km 4 je me retrouve dans un faux plat montant avec le vent dans le nez. Il est léger mais ça n'aide pas, puis virage sur la gauche et je suis au pied de la grosse difficulté. Je ne me mets pas dans le rouge pour la montée. J'arrive à doubler un coureur qui finalement me redouble une fois en haut. Je passe au km 5 en 21'12''. 7 secondes de plus qu'à Meaux. C'est très bien pour moi, vu la difficulté du parcours.

Ensuite je bascule pour la deuxième boucle qui est identique à la première. Le début de cette seconde boucle est un peu plus délicat pour moi car le premier kilomètre est soit en côte soit en faux plat et surtout je me retrouve seul contrairement au premier passage. Une fois au km 6, ça descend et je me relance, je rattrape des coureurs, les double. Ma foulée s'est nettement allongée. Et j'arrive surtout à conserver mon rythme. Je remonte à nouveau un autre coureur et en me retournant je m'aperçois que je fais le trou sur tous ceux qui me suivent. Je ne baisse pas de rythme.


Je prends un ravitaillement un peu avant le km 9 et c'est parti pour la dernière difficulté. Dès le pied j'accélère et j'avale cette côté beaucoup mieux qu'à mon premier passage. Je m'étonne et en haut je ralentis légèrement une dizaine de mètres pour récupérer et je relance aussitôt sur la dernière ligne droite qui m'amène sous l'arche d'arrivée. Je termine 39ème/125 en 43'26''. C'est mon meilleur temps sur la distance depuis un an et demi avec toutes les blessures qui me sont tombées dessus. Je suis très content et maintenant il va falloir attendre le 1er août pour les 10 km de Torcy.

Courissimeaux (77)

Dimanche 11 juillet 2010


Retour sur la distance du 10 km aujourd'hui avec l'épreuve se déroulant à Meaux. C'est une course que je n'ai jamais faite mais j'ai rendez-vous avec Bernard pour y participer. On se retrouve à côté du stade Alberto Corazza. Il fait déjà très chaud. La température indiquée par la voiture est de 33 degrés. Ça promet une belle envie de boire durant la course. Pour une fois je ne me suis pas inscrit à l'avance alors je vais satisfaire à cette formalité. J'ai le dossard 137. Je vais m'échauffer avec Bernard ... et les kenyans. Finalement ce n'est pas dur de suivre les kenyans ... quand ils s'échauffent. C'est vrai qu'après c'est une autre histoire !!!

Pour 10 heures, on est sur la ligne de départ et le fait de discuter nous surprend pour le départ qui est donné. Ça part vite. Comme à chaque course il faut arriver à se placer et ensuite trouver son rythme. Le premier kilomètre est assez rapide pour moi et je ne sais pas si je pourrais tenir la distance. Il fait réellement très chaud. On traverse des zones d'immeubles puis pavillonnaires avant de me retrouver au pied de la vraie difficulté du parcours qui est un passage de pont. Mais il casse bien le rythme. Je préfère regarder mes pieds pour monter cette côte et j'ai l'impression de ne pas perdre trop de temps.


Une fois en haut de la côte on arrive dans le quartier de Beauval où c'est un très léger faux plat qui se déroule sous nos foulées. Très léger faux plat mais je le sens quand même. Un premier ravitaillement en eau nous tend les bras et ce n'est pas de refus. Une gorgée et le reste sur la nuque et ça continue puis virage sur la droite avec une descente légère sur un kilomètre qui permet parfaitement de se relancer juste avant le faux plat qui me ramène sur la ligne de départ. Mais je passe le km 5 en 21'05''. C'est pas mal pour mon niveau. Maintenant la question est de savoir si je vais pouvoir continuer.

Il fait de plus en plus chaud, mais dans la descente il y avait un petit vent de face qui faisait du bien et permettait de ne plus avoir la sensation de canicule. Je perds du temps sur les coureurs qui me doublent et qui sont plus forts que moi mais la distance qui me sépare d'eux ne s'agrandit pas rapidement. J'arrive à limiter les dégâts. Je n'ai pas vu Bernard depuis le début de course et je me demande s'il a réussi à s'accrocher dans un groupe derrière moi.

La seconde boucle est identique à la première. Les deux premiers kilomètres sont plats et juste avant la fin du premier il a été installé un autre point ravitaillement qu'on ne peut pas refuser. Ça fait du bien de se désaltérer. Après le km 7 je me retrouve à nouveau sur la côte du pont et ce franchissement est un peu plus laborieux qu'au premier tour, mais je finis bien par y arriver. Puis avant le km 8 et la fin du faux plat je reprends un ravitaillement comme au premier tour, puis virage à droite et la descente. Il y a un groupe devant moi à environ 50 mètres qui ne me décroche pas vraiment. Je me retourne et je vois qu'il y en a un autre pas très loin de moi.


Voyant que le groupe devant accélérait, je décide d'allonger mes foulées. Plus qu'un kilomètre. Je tiens le coup et juste avant de passer la ligne d'arrivée, je finis sur les talons du groupe qui me précède et j'ai fait un gros écart sur celui derrière moi.


Je termine 77ème/184 en 44'17''. Bernard lui termine 118ème en 50'36''. La chaleur a eu raison de lui comme pour beaucoup d'autres. Prochaine course le 14 juillet à Dammartin-sur-Tigeaux.

Semi-marathon de la Goële (77)

Dimanche 4 juillet 2010


Première course depuis les "6 jours de Toul". La forme n'est pas trop mal mais physiquement je n'ai pas encore récupéré. Le haut des jambes est toujours très dur. Aujourd'hui je participe au semi-marathon de la Goële qui est également le support du championnat de Seine-et-Marne de la distance. Ce matin direction Moussy-le-Neuf où aura lieu l'arrivée de la course. Plusieurs navettes nous y attendent pour nous amener sur la ligne de départ à Oissery. Récupération des dossards au gymnase. J'ai le numéro 34. Je retrouve Solenn et Sophie et je vais m'échauffer avec elles.

A 9 heures le départ de la course est donné et on entre aussitôt dans Saint-Pathus. Le départ n'est pas trop rapide et j'arrive à trouver ma place. Le peloton s'étire tout doucement à la sortie de Saint-Pathus sur une route en faux plat. On prend la direction de la RN 330 par une route qui descend jusqu'au village de Marchémoret. A la sortie de ce village il y a un premier ravitaillement juste avant le km 5 où je passe en 21'43'' avec Solenn à mes côtés et Sophie un peu en retrait.


Mais ayant déjà participé à ce semi-marathon, je sais que juste après il y a la côte qui fait entrer dans la forêt de Montgé. Une côte de 700-800 mètres assez dure en ce moment pour mes jambes qui n'ont pas récupéré à la suite des nombreuses ascensions de la semaine passée. Alors machinalement avant cette côte je lève le pied et ne peux plus suivre Solenn. Je monte tranquillement cette côte sans avoir l'impression de trop piocher et une fois en haut je bascule dans la descente et je peux allonger à nouveau la foulée. C'est à ce moment là que Sophie me reprend. On fait la descente ensemble on quitte la forêt pour prendre la direction de Saint-Médard.


Épongeage et eau sont le bienvenue. Il fait chaud mais un petit vent tempère la chaleur et les passages à l'ombre des arbres sont très sympathiques. Mais la fatigue s'installe chez moi et ça devient dur. Je perds quelques mètres sur Sophie puis je fais l'effort de me remettre à sa hauteur. Un peu plus loin, un peu avant le km 9, je perds à nouveau une dizaine de mètres. Elle me dit de m'accrocher. J'accélère, reviens juste derrière et j'explose aussitôt. Je paie ces petits efforts et cette fatigue qui s'est accumulée depuis la course de Toul. Je lui fais signe que c'est fini pour moi et je lève le pied pour continuer à un rythme bien plus faible. Je passe au km 10 en 45'59''.


Je perds rapidement une centaine de mètres sur elle avant l'entrée dans Saint-Mard puis à la sortie de cette commune, on passe sous la Nationale 2 en direction de Dammartin-en-Goële avec en perspective la seconde difficulté. De loin j'aperçois Sophie qui est déjà à mi-côte quand je commence seulement la mienne. J'y vais tranquillement, non pas que je gère cette montée, mais surtout que je ne peux pas aller plus vite à cause des crampes qui commencent à faire leur apparition. En haut, je traverse Longperrier avec un nouveau ravitaillement.


Ensuite c'est une nouvelle route à travers les champs qui m'amène à Moussy-le-Vieux. L'entrée de ce village est en descente puis ça remonte un peu pour en sortir vers le km 18. Deux bons kilomètres de ligne droite qui me sont assez pénibles avec un petit vent de face pour enfin entrer dans Moussy-le-Neuf. Les crampes ont envie de venir mais je gère quand même. Un petit tour dans le village puis dernier virage sur la droite. Au km 21 j'entre dans le parc de l'étang. Plus que 100 mètres. Un coureur est juste devant moi et j'accélère pour le doubler mais une crampe me rappelle à l'ordre et je reste finalement à ma place.


Je termine la course
127ème/251 en 1h45'36''. Moyen mais j'ai fini. Sophie a mis 5 minutes de moins que moi et Solenn 10 minutes. Je les rejoins et nous allons à la cérémonie des récompenses. Prochaine course dimanche prochain à Meaux sur un 10 kilomètres qui devrait mieux me convenir en ce moment.